La dernière marche

27/06/2023

Petit effectif pour cette dernière randonnée de la saison. Peut être que certains avaient pressenti qu’il y aurait un peu de dénivelé et, que seuls les plus vaillants pouvaient s’y confronter. Néanmoins, le groupe s’est acheminé gaiement vers la rivière Saint Sauveur pour la longer .

Pour l’instant, tout va bien, belle descente et terrain plat. En fredonnant, « il suffit de passer le pont », nous traversons la rivière avant d’attaquer, une côte qui nécessite d’avoir les mollets bien galbés.

Ayant pris de la hauteur, il a bien fallu redescendre à travers les bois après avoir fouler le sol du village de Saint Guénaël.

Fichtre ! la belle descente du départ s’est transformée en vilaine montée, ce qui ne fit même pas trembler notre Vilain chef de file.

Au retour, photo près de la fontaine, sachant qu’une bolée de cidre les attendait à l’arrivée, d’un commun accord ils proclamèrent « fontaine, je ne boirai pas de ton eau !» .

De nouveau sur le terrain plat, direction les voitures, les mécréants passèrent à côté de la jolie chapelle de Saint-Etienne sans la visiter (il faut dire pour leur défense qu’elle était fermée).

Fin du périple, il est temps de déguster le far de la maitresse des lieux, Denise, née dans le village et qui souhaite y rester car elle nous a montré en fin de trajet, le magnifique chêne sur les rives du Saint Sauveur qui accueillera à son pied ses cendres. Les plus insolents ont été se recueillir près du chêne mausolée, peut-être ne sont-ils pas sûrs de pouvoir le faire le moment venu.

La dernière marche de la saison, nous a amené à un pallier de deux mois avant de nous retrouver pour partager des moments joyeux de trekkers avertis (3,09 km/h de moyenne).

Chapelle 02
 
 
fontaine
 
ANR 02
ANR 03



Michel FRANCOIS


 

A la recherche du père Noël

Pour cette dernière marche de l’année, Bernard s’est dit, c’est un mardi 13, cela devrait nous porter chance ( ???), donc allons à la rencontre du père Noël…

Un petit groupe de doux rêveurs (mais la vie ne serait-elle pas trop triste s’il n’y avait les rêves) s’est retrouvé sur le parking du relais du Bonhomme (de neige) à Lanester.

C’est sous l’œil goguenard des plus anciens, que les plus jeunes partirent à la recherche du brave monsieur qui est censé remplir leurs jolis souliers déposés au pied du sapin.

La température avoisinant le zéro, la fougue est vite retombée. Les naïfs se sont dit que le père Noël méritait bien le qualificatif qui lui est donné dans un film devenu culte.

Après cette quête infructueuse, pour se consoler le petit groupe s’est réfugié dans le bar pour consommer une boisson chaude et, pour les plus dépités, une boisson froide et diurétique qui facilite l'oubli lorsqu’elle est prise en grande quantité.

Rendez-vous fût pris pour une nouvelle recherche chimérique en janvier ou, tout simplement une marche qui permettrait d’observer sous le manteau (il fera toujours froid en janvier) l’auteur de ces lignes, afin d’évaluer sa santé mentale.

marche de noel isabelle 1


marche Noël 1

marche de noel isabelle 2


 

Marche gastronomique

Le mardi 29 mars 2022, changement de tactique, pour stimuler les marcheurs, un seul objectif : un bon repas en commun.

A 10h00, le petit groupe s’est précipité avec lenteur vers une petite randonnée (décidément tout est petit dans ce récit) dans le magnifique secteur du pont du bonhomme à Lanester.

C’était un jour prédestiné à la marche car nous avons rencontré d’autres groupes et avons pu deviser avec l’un d’entre eux qui faisait un circuit pour découvrir les beautés de la Bretagne.

Euréka, après avoir déambulé dans la campagne, rencontré un placide troupeau de moutons, le restaurant du relais du pont du bonhomme est enfin apparu.

Le repas fut à la hauteur de nos espérances, ce ne fut pas une surprise de constater que certains (un terme générique qui n’exclut pas la gent féminine) étaient plus à l’aise avec une fourchette qu’avec un bâton de marche.

Ravi de cette expérience, il est décidé qu’elle serait reconduite, mais avec modération, pour préserver notre profil, non pas de marathonien, mais de chercheur de champignons.


 Repas marche

L’ANR nous mène en bateau

Le mardi 21 septembre 2021, nous nous sommes retrouvés à l’embarcadère du port de commerce à Lorient, pour rejoindre Port Louis.

Nous partîmes 16, nous nous vîmes 17 en arrivant au port…Louis.
Nulle magie, ni enfantement sur le navire, Georges nous avait rejoint en voiture.

Après un petit trajet, nous rejoignons le bateau qui nous emmène à Gâvres.

En longeant la plage dans un décor paradisiaque, plusieurs regrettaient de ne pas avoir emporter le maillot de bain.

A mi-parcours, un arrêt se justifiait pour mémoriser cette splendide balade :
photo de groupe.

gavres 04

Le photographe n’apparaissant pas sur la photo, Maryvonne se propose de faire un cliché supplémentaire en l’intégrant ; pari réussi très partiellement, peut-être ne voulait elle prendre que la partie la plus photogénique du marcheur manquant.
gavres main

Quelle ne fût pas notre stupeur de voir sur cette île, deux pauvres hères les yeux battus, la mine triste et les joues blêmes. Ayant pitié de ces malheureux qui ressemblaient à des chatons délaissés par leur mère (miaou !) ; nous avons décidé de les ramener à Lorient pour leur offrir le gite et le couvert…chez leurs épouses respectives.

Gavres heres face

Au retour, l’ensemble du groupe était ravi de cet après-midi ensoleillé, et surtout d’avoir enfin repris une vie quasiment normale ; seul le port du masque dans les transports, nous invitait à ne pas oublier d’être prudent.

Balade à Quimperlé

C’est avec appréhension que nous avons pris le chemin de Quimperlé tellement le ciel était menaçant. De mauvaises langues prétendaient même que nous allions quitter notre Morbihan ensoleillé, pour rejoindre la région pluvieuse du Finistère.

Ces propos malveillants, dus très certainement à la peur de « l’étranger » furent punis, car seule une petite averse mouilla le malotru.

Notre témérité fut très largement récompensée par une balade superbe que nous fît découvrir Danielle.

Dès le départ, les rives de l’Isole nous enchantaient, ensuite une ascension dans les bois fût accompagnée par le doux murmure des ruisseaux qui serpentaient parmi les rochers (c’est-y pas beau, on dirait du Verlaine).

Quimperlé b 11

Frémissement de renaissance

Le mardi 25 mai 2021, un petit groupe a décidé de recommencer à vivre. Ce n’est pas bien sûr la première tentative depuis le début de cette malédiction appelée COVID. Est-ce que les femmes sont plus courageuses ou tout simplement n’est-ce que la démonstration de statistiques défavorables aux hommes, mais force est de constater que la gent féminine était largement majoritaire (en nombre uniquement !).