De l'attachement à l'ANR56 et à ceux qui l'ont marquée

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Écrit par : Lucien LECORRE et Paul LASQUELEC

 Hommage à Claude Louys, notre ancien Président 

C'est avec une profonde tristesse, que nous avons appris, le décès de notre Président d’honneur, M. Claude Louys.

C’est avec beaucoup d’émotion et de regret que nous avions appris ton accident de santé qui t’avait conduit à abandonner tes responsabilités au sein de l’ANR en 2010.

Nous garderons de toi l’image d’un homme dynamique, à l'écoute des autres, compétent... avec bien d’autres qualités humaines que nous avons appréciées durant les 9 années de ta présidence 2001/2010. Tu étais encore membre du comité jusqu’en 2016.
Pour les immenses services que tu as rendus à l’ANR tant au niveau national qu’au niveau régional (et même au niveau interrégional) et bien entendu au niveau départemental, nous tenons à te rendre l’hommage tant mérité.

Ton action, basée sur le respect et la transparence, a permis de développer notre association "ANRPTT56" afin d'apporter le meilleur service à nos adhérents.
Tu as piloté des dossiers et notamment le développement du nombre des adhérents passant de l’ordre de 750 à près de 1200). Le dossier de la parité Homme/ femme a permis à 223 collègues de bénéficier d’une amélioration de leur retraite sans compter un rappel important pour certains.

Claude tu avais également pris la relève en 2006, au CODERPA et avais assumé les tâches correspondantes au sein de la commission « information et communication ».
Des missions qui te tenaient particulièrement à cœur et cela se voyait ! Tu avais aussi présidé dix années durant le club d’investissement de l’ANR56 (les Templiers)

Claude tu mettais tout en œuvre pour réussir et porter haut les couleurs de notre association. Combien de kilomètres parcourus ? Combien d’heures prises sur ton temps de loisirs ou sur ta vie familiale ? Tu ne les comptais pas. Tu étais disponible 24H/24H.
Merci à Nicole ton épouse d’avoir accepté tous ces engagements. 
Toujours dans l'action, ne te dégageant pas de tes responsabilités, faisant face à l’adversité ou à la difficulté, avec toujours cet esprit constructif et cette faculté de remise en question permanente.

Nous te sommes reconnaissant pour l’ensemble du chemin parcouru et le travail accompli, durant toutes ces années.
Au nom de l’ensemble des membres du comité, nous présentons à Nicole, ta famille ainsi qu’à tes proches, nos sincères condoléances.
Nous souhaitons vous dire, en toute sincérité, que nous sommes tous à vos côtés dans cette douloureuse épreuve.

Claude ton absence laisse un grand vide dans notre groupe et nous garderons longtemps le souvenir de l’homme enthousiasmant que tu étais.

P/ la Présidente Christiane Moreau et les membres du Comité,
Lucien Le Corre et Paul 

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Écrit par : collectif

Hommage à Jean Cornily

Nous avons été dans la peine car Jean Cornily, responsable du secteur de Pontivy, nous a quittés en 2019.

Jean, le « grand monsieur » de Pontivy, était fortement impliqué dans le comité de l’ANR56, pour le secteur des 3 rivières, ainsi qu’à l’AFEH. Actif également dans des clubs sportifs amateurs, Jean, bénévole de cœur, était toujours là pour consacrer bien de son temps aux autres.

Il tenait particulièrement à l’organisation du repas de secteur des 3 Rivières que nous aurons à cœur de continuer.

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Écrit par : LOPEZ Francis

Hommage à Guy Labbé

Adieu l’abbé on t’aimait bien (chanson de Jacques Brel)

Là où il se trouve, un clin d’œil à l’ami Guy Labbé qui nous a quitté un matin de novembre après un parcours compliqué, un véritable combat de dix années face à la maladie.

Prémonitoire le portrait commun avec son épouse de notre magazine de printemps (?), sans doute pas. Il se confiait sur l’évolution des traitements agressifs que nos proches ont connus parfois. Il finissait par prendre les protocoles de manière dérisoire et gardait cette source d’espoir qui ferait que demain serait un jour meilleur.

Dernière apparition avec ce groupe de randonneurs qu’il aura géré pendant dix ans, une pinède à La Trinité pour un anniversaire sur les coups de midi avec son ami Guy. Bien que précurseur des séjours à « crampons » ce jour-là, les chaussures il ne les avait point chaussées, l’envie y était pourtant, mais les jambes pas vraiment disponibles.

Nous retiendrons de lui son charisme, son goût de l’organisation, son sens de la fête et sa boulimie d’activités. Mais aussi ses amitiés sincères et parfois aussi cet art de ne pas cacher ses sentiments lorsqu’une mouche le piquait. Un homme de caractère certes mais attachant comme il n’en reste plus beaucoup. Tu rejoins ceux qui ont œuvré pleinement à l’existence même de notre association.

Un homme près de ses compères mais aussi très ouvert à la jeunesse. Que cette dernière qui t’a connu un petit peu, essaie de parler de toi au présent puis au futur, pour dire tout simplement « Guy Labbé était un homme bien »   

                                                                                               Francis Lopez 

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Écrit par : LOPEZ Francis

 Michel Champion
une autre figure de l’ANR

Au mois de juin dernier lors de retrouvailles avec ses compagnons de voyages il était venu pousser la chansonnette, en trio avec ses compères groupies de Michel Tonnerre. Un pur moment d’émotion.

L’un des piliers de l’équipe initiale des randonneurs de Guy Labbé nous a quitté. Véritable homme orchestre, troubadour des temps modernes, ménestrel d’hier et d’aujourd’hui, il avait à son répertoire plus de cinq mille couplets.

Longues furent les routes de France dans ces autocars où le temps paraissait moins long lorsque le micro passait dans ses mains. Ces soirées d’animation où il faisait reprendre en cœur les Kenavos et autres « quinze marins » (les initiés comprendront).

Ancien champion cycliste amateur, il avait essayé encore au printemps d’appuyer fort sur les pédales, sans doute pour se prouver que force de la nature il fut un jour.

Madeleine son épouse était son égérie, la petite coiffeuse de Taverny en région parisienne avait guidé son destin et c’est à La Poste que le petit livreur avait assis sa situation. En ce temps-là ces hommes imposaient le respect.

Nous ferons tout pour perpétuer nos souvenirs communs et à l’âge du numérique, avec nos rires, nos photos et… nos chansons bien sûr. 

Adieu Michel on t’aimait bien tu sais !

Francis Lopez