voyages à la journée
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- Écrit par : Super Utilisateur
24 Avril 2025 : jour de sortie en baie de Morlaix
Récit de la journée
Une journée mémorable dans la Baie de Morlaix
Il en a fallu des efforts pour mener à bien pour finaliser un projet qui était mort-né, un mois avant la date fatidique.
Grace aux oracles et à la bonne volonté d’externes se ralliant à notre confrérie le nombre de participants rendait viable l’aventure. N’en déplaise aux gens dont l’accent est chantant au sud de la Loire sont plein d’apriori découvrez l’ambiance de la journée :
Un chauffeur aux petits soins, la découverte de routes de la Bretagne profonde vers Plouigneau à l’écomusée de « Ker Dreger ».
Visite d’une vieille école au parfum d’encre dans les encriers, passant aussi dans une chambre au lit clos à la cuisine en formica, et pour nos ruraux un espace où tracteurs et faucheuses d’un autre temps rappelaient des souvenirs à certains.
Mais les cloches sonnaient à l’église du village,
et l’heure des agapes devenait une priorité.
La croisière s'amuse
Direction bord de mer non loin de Plougasnou un resto gastro au nom invitant à la fréquentation : la maison de « Kerdiès » dont le service était à la hauteur du menu proposé, dix sur 10 disaient certains.
Le temps de prendre l’air et la température qui voisinait les 20 degrés, sans vent sans trompettes non plus et direction le Port du Diben pour la croisière d’une heure trente.
La mer est calme, le capitaine de bord truculent sur la visite des anecdotes qui ne l’étaient pas moins. Pour résumer ce fameux Fort du Taureau bien sûr, aux rendez-vous mondains jadis, initiés par Louise de Vilmorin et cette fois-ci nous n’étions pas invités. Le phare de l’île Louët ou les enfants du gardien allaient à l’école en « canote » lorsque que le temps le permettait.
Un retour enjoué, l’arrêt obligatoire avant de monter dans le car, là où les hommes ont un avantage parfois sur les femmes. La route est plus directe, le trafic est fluide, certains sommeillent, sûr qu’ils font de beaux rêves…
Peut-être pour la prochaine fois la découverte de belles ondines sur scène en costumes à paillettes et plumes, un spectacle cabaret dans un département voisin. Notre petit doigt nous dit que cela pourrait vous être proposé.
Alors si le cœur vous en dit !
Francis Lopez
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- Écrit par : Super Utilisateur
Une sortie à la journée : le 20 novembre 2018, destination RENNES
Visite du Parlement et de la PIC de Bretagne.
- Le témoignage de Noémie Lorgeoux, suite à la visite du parlement :
Du lustre d’Antan à la modernité.
« Une visite fort intéressante et réconfortante, celle du Parlement de Bretagne.
Qui ne se souvient de ces photos diffusées sur tous les médias en février 1994, de flammes dévastatrices dévorant ce magnifique Palais de justice rennais, lors d'une nuit d'émeutes de marins-pêcheurs ? Consternation générale !!!
Cet emblématique monument de notre histoire bretonne a retrouvé son lustre d'antan, le prestige de ses boiseries, ses plafonds à caissons, ses ors, son art pictural du XVII°. La grande chambre réservée aux magistrats est simplement sublime !
Grand merci à nos talentueux artisans d'art qui ont su à la perfection restauré cette construction royale »
- Le témoignage de Francis Lopez, suite à la visite de la PIC (Plate-forme Industrielle du Courrier)
Pour ceux qui avaient connu jadis les travées de trieurs, ces sacs de jute pleins de poussière, ces chariots si lourds à pousser que leurs reins s’en souviennent encore, quel choc à la découverte d’un nouvel univers. Chaînes mécanisées, les « cagettes » ont remplacé les toiles, le tri est mécanisé et la lecture optique avance à la vitesse supersonique, la sécurité devenant aussi un critère essentiel.
Pour ceux qui n’étaient pas du milieu et particulièrement pour le club de Le Cours qui partageait notre escapade, la découverte de ce centre fut une révélation. Encore un mixte de visites fort apprécié, dans une période ou la chance aura encore souri, ni gouttes, ni bouchons à l’aller comme au retour.
Un souvenir frappant celui d’avoir porté à la PIC pour chacun des participants des « galoches » de sécurité pour une autre version de la guerre des étoiles.
A voir aussi : la galerie photos de la sortie
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- Écrit par : Chantal, Bernard, Michel
C’est sous un ciel voilé que les 30 « marins » de l’ANR se sont retrouvés à Port Anna à Séné pour embarquer sur les sinagots.
Cinq d’entre nous sont restés à quai car un quatrième voilier, n’a pu naviguer faute d’équipage disponible.
Ces mythiques voiliers sont entretenus par une association « les amis du Sinagot ». Ils sont au nombre de trois, l’un d’entre eux « les trois frères » né en 1943, est classé aux monuments historiques, tandis que les deux autres ont été reconstruits à partir des plans originaux.
Les sinagots (du nom des habitants de Séné) sont à l’origine des bâtiments de pêche destinés essentiellement au dragage des huîtres dans le golfe du Morbihan. Les pêcheurs, très pauvres, travaillaient en famille. L’épouse était déposée sur une plage pour ramasser des coquillages. Les hommes draguaient (évidemment les épouses n’étaient plus là) et n’hésitaient pas à accoster pour piller les champs de pommes de terre pour améliorer l’ordinaire.
Après avoir rejoint nos embarcations respectives à l’aide des annexes, nous prîmes la mer, faute de vent, grâce aux moteurs des annexes pour les plus petits voiliers et du moteur du bateau pour le « trois frères » qui est plus important.
La navigation est une activité dangereuse pour la santé, car à 10H30, en passant en face du moine (rocher sculpté ressemblant à un moine), en face de l’île Bouédic, la tradition, respectée ce jour grâce aux connaissances et à la logistique de Lucien, est de boire un coup de blanc en récitant une incantation salutaire : « souviens-toi canotier, doublant le moine, il faut saluer d’un coup de blanc, sans respirer, bon vent, bonne mer, et bon courant te porteront assurément ».
Le ciel couvert jusque là, laissa place au soleil qui s’amusa à saute-mouton entre quelques nuages égarés. Le vent arrière commença à forcir légèrement et le taillevent (voile arrière) laissa filer la brise vers la misaine (voile avant) qui se gonfla fièrement.
Quel beau spectacle que ces voiles trapézoïdales de couleur rouge ocre claquant au vent.
Nous laissâmes à bâbord l’Île aux Moines, l’appétit venant en voguant, un mouillage à l’île Berder permit un regroupement pour un pique-nique bien mérité. Et, dans cet environnement paradisiaque, les conversations ne manquaient pas de sel !
Pour tenir compte des marées, notre escale a duré trois heures, ce qui nous a permis de visiter cette île superbe. Certains, bien que n’ayant pas les mérites d’un prédécesseur qui marchait sur l’eau, ont fait une petite incursion sur le continent. En effet, à marée basse, un passage transforme Berder, en presqu’ile.
A 15H00, tout le monde embarque pour l’aventure. Après une grasse matinée prolongée, changement de décor, avec un coefficient de marée de 110, le golfe se remplit rapidement, les courants sont trés forts et le vent s'est levé. C’est dans un ballet fascinant des voiles rouges que les sinagots se sont croisés, doublés, côtoyés en contournant l’Île aux Moines. Certains d’entre nous ont eu le privilège de barrer le bateau, et se prendre pour de vieux loups de mer, ou louves car certaines s’y sont essayées.
Cette escapade nous a permis de découvrir que le Golfe du Morbihan est loin d’être un lac, tant ses courants sont complexes, les fonds parfois très bas à marée basse. C’est donc avec une frayeur rétrospective, que nous nous sommes demandé s’il était raisonnable de laisser certaines petites mains sur la barre.
A 17H00, nous nous garons dans le port (difficile pour un terrien d’utiliser le vocabulaire marin). C’est avec fierté que nous avons reçu notre certificat des amis du Sinagot.
Christiane et Daniel, qui n’avaient pu embarquer, nous attendaient pour nous offrir un délicieux goûter arrosé de cidre. Merci aux organisateurs pour cette magnifique journée, où même une météo favorable avait été commandée.
Et surtourt, un grand merci aux équipages qui nous ont accueillis avec gentillesse pour nous faire découvrir leur passion. Même s'ils n'ont pas fait de nous de vrais marins, à travers leurs narrations, nous avons pu nous replongé dans un pan de l'histoire du Golfe du Morbihan, qui grâce à leur dévouement perdurera.
Voir aussi la galerie photos de cettte sortie : vers la galerie photos
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- Écrit par : LOPEZ Francis
La Brière terre de Bretagne.
Il suffit de passer le pont, celui de La Roche Bernard bien sûr pour changer d’horizon et surtout de département. Arrêt technique au préalable à l’aire de Marzan où les mines se font grises avec quelques gouttes qui mouillent les lunettes. Quelques incantations et nous voilà rassurés le ciel se bleuit, les mines se réjouissent et le soleil trouve sa place, celle qui devrait toujours être la sienne.
Direction Saillée bourgade des faubourgs de Guérande pour une visite d’un musée du sel, le pilote du car a quelques difficultés à trouver son chemin … quelques chevaliers du fiel ont percé la chaussée.
Un musée fort instructif nous attend en place Jean IV, un film de la région et du métier aux allures de « dernière séance » avec en complément le clou de la visite : un guide au langage fort imagé et la présentation des outils et de la configuration des exploitations entre salines et œillets, pour le sel c’est presque la saison. Un autre petit film et une sortie groupée pour la photo traditionnelle avant de se diriger vers l’espace restauration.
Le village de Kerhinet au lieu-dit Bocra
Menu fort apprécié et pas de coupure habituelle de retraité, le groupe se sépare pour soit, prendre les calèches et la découverte d’un village uniquement aux toitures de chaume, l’autre partie s’embarquant pour un autre « cythère » dans les marais de La Brière où oies et ragondins cohabitent, les anguilles s’y pêchent et la zénitude nous transporte.
Encore une petite visite au village des « chaumes » et il est temps de rejoindre nos pénates, les voyageurs ont la mine réjouie et le regret peut-être aussi de ne pas avoir eu nos chanteurs (ses) habituels.
Encore une journée appréciée visiblement, le temps y est pour beaucoup mais pas que.
Le programme était complet de quoi donner envie encore de se projeter pour promouvoir nos activités. Quelques projets en vue, Marie-Thérèse cogite.
Vers le diaporama ==> https://youtu.be/tpTYFp17ScQ
Francis Lopez
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- Écrit par : LOPEZ Francis
Croisière sur l'Odet - 15 septembre 2017
Le bonjour d’Odile !
Qui est donc cette Odile ? Nous y reviendrons. Dès potron-minet les conquérants des voyages à la journée s’embrassent à la gare routière de Vannes. Six heures du matin c’est un peu tôt mais quand on aime... Escales habituelles, d’Auray à Lorient via Hennebont il n’y a que sept lieues, de quoi retrouver nos autres amis bien à l’aise dans leurs bottes.
La croisière.
Direction le Finistère du Sud, destination Bénodet et son embarcadère. Il fait beau, le chauffeur s’est trompé de port, il saura se faire pardonner. Commence alors une visite commentée, la guide est gironde, sa gouaille et ses chansons de marins dignes des cap Horniers, la croisière commence. Deux heures de dérive aux paysages surprenants, entre fjord et ria il n’y a guère de frontière. Des châteaux de gens huppés parfois inoccupés ou transformés en hôtels haut de gamme embellissent le paysage sur chacune des deux rives. Ils ont appartenu à ceux que l’on appelait « les gens de la rivière », référence aux nantis des Riviera des mers du sud.
Quimper se dessine après les derniers lacets, il est temps de faire demi-tour et de redescendre le cours vers la mer. Le chauffeur nous attend à bon port cette fois. Après l’effort visuel, le réconfort, direction le restaurant le Prad, accueil de jeunes hôtesses fort aimables, les affinités se créent et chacun trouve sa place.
Le spectacle.
Des chaises sont disposées près des tables aux nappes très blanches et à la fin du repas une grosse interrogation sur ce qui va suivre….
Place au spectacle et c’est Odile la marionnette et son compère David "Le ventriloque" qui vont nous enchanter pendant 90 minutes. Entre caricatures bigoudènes et participation du public le show aura battu son plein, entre gaudriole et sensibilité, l’acteur et sa « maman Odile » aura su nous émouvoir. Il est temps de rentrer chez nous, dernière étape dans une fabrique de crêpes répondant au nom de Bosser, une sinécure pour des retraités. Nos voyageurs en profitent pour nouer de nouveaux liens et apprennent à mieux se connaître. Dans le car Cigales et Cigalons se mettent à chanter, la preuve que ce projet a plu. L’organisatrice en est forte aise et reste ouverte à toutes vos suggestions. Soulagée une fois encore d’avoir donner une petite part de bonheur et redonner l’espace d’une journée, du rire aux gens…. gentiment !
Francis Lopez
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