Madère...
Une île paradisiaque qui se mérite...
Encore un bien beau voyage avant de raccrocher. A la lecture de ce récit on ne peut que dire : Merci Bernard, pour celui-ci et les neuf autres.
Fleurs de Madère
(cliquez sur les photos pour les agrandir)
Premier épisode : les naufragés de Porto Santo
Quand j’ai choisi comme destination Madère, je me suis dit : pour le dernier voyage que j’organise avec l’ANR56, voilà un voyage reposant, sans problème, une cure de jouvence quoi !!
D’autant plus, que j’avais misé sur un hôtel haut de gamme car nous y allions passer une semaine complète.
Et vlan ! voici que le dieu Eole, ayant eu « vent » que pour m’avancer dans le film vidéo, j’avais enregistré notre atterrissage spectaculaire mais sans problème, a voulu se venger.
En effet, arrivés au-dessus de Funchal le commandant de bord nous signale de forte rafales au sol, et qu’il doit attendre une accalmie pour atterrir. Nous faisons donc des ronds dans l’air et après une heure dix de « tournez manège », le commandant a ordre de nous dérouter sur L’île de Porto Santo situé à environ 50 kms de Madère.
Nous atterrissons vers 19H00 et attendons sagement dans la cabine. Pendant ce temps nous observons par les hublots que d’autres avions arrivent, et leurs passagers débarquent valises à la main. Puis message du commandant « une fenêtre favorable se présente le vent a légèrement baissé, nous allons faire une nouvelle tentative ».
Les moteurs ronflent, mais l’avion saute, ils ont oublié d’enlever les cales, il avance lentement, se met en bout de piste pour décoller, mais pendant tout ce temps le vent a forci, donc retour à la case départ !
On nous fait sortir de l’avion pour une pause casse-croûte. Les 180 personnes se retrouvent dans la salle de transit. Vers 1 heure du matin, nous voyons arriver le personnel de sécurité nous demandant de récupérer nos valises déposées dans un local à l’extérieur et ensuite de se rendre au bar d’à côté.
Malgré une période d’intimidation, « les Gaulois » résistent et restent unis. Après une collation de survie, nous avons le privilège du gîte, à savoir des sièges en fer, et comme l’option imposée ne permettait pas à tous de s’asseoir, nous avons le carrelage au sol pour unique matelas pour passer la nuit.
Nous sommes livrés à nous-mêmes, nous n’avons été contactés par personne. J’ai appelé plusieurs fois mon contact d’urgence du prestataire de service. Mais hélas, il avait tout essayé, tous les hôtels étaient pris.
Le dimanche vers midi, nous décollons direction Funchal, où nous atterrissons à 12h30. Inutile de vous dire qu’à l’atterrissage, les muscles fessiers étaient aussi comprimés que le train d’atterrissage du Boeing 737.
Deuxième épisode : après l’inconfort, le réconfort, et la découverte d’un très beau pays.
Pour réussir un beau voyage, la recette est simple : il vous faut un climat doux et ensoleillé, un hébergement de qualité,
Un chauffeur et une guide expérimentés, une restauration variée simple et généreuse, un pays époustouflant de beauté, et fleur sur le gâteau, vous avez le fameux vin de madère pour vous mettre en appétit. J’allais oublier un élément important, avoir un groupe réceptif à toute ces bonnes choses, et bien l’ANR56 était bien là, ponctuelle et conviviale (certifié par Manuela la guide).
Madère est un jardin fleuri qui jaillit de l’Atlantique comme un miracle de la nature.
Dès que l’on quitte l’aéroport pour rejoindre l’hôtel, nous sommes surpris par la végétation faite de plantes tropicales et de plantes grasses, nous réalisons que nous sommes plus près du Maroc que du Portugal.
Ce jardin flottant, bénéficie d’un printemps perpétuel, sur les sommets les plus hauts au nord (1861 mètres) il neige que très rarement. A l’origine, cette île volcanique était entièrement recouverte par une forêt primaire d’où son nom Madère (Madeira bois en Portugais). Sur une superficie aussi petite, 22 kms de large du nord au sud par 56 kms de long d’est en ouest, les contrastes sont surprenants, tant biologiques, géologiques, que climatiques.
On peut définir l’île en 3 zones climatiques :
- Une zone au climat subtropical de 0 à 300 m, où abondent les cultures de bananes, et de canne à sucre.
- Une zone au climat méditerranéen jusqu’à 700 m, encourage la culture de la vigne, de céréales comme le maïs, le blé, ou l’avoine et surtout des fruits toujours délicieux et tellement exotiques, mangues, goyaves, fruits de la passion, kiwis, litchis….
- Au-dessus de cette altitude, une zone tempérée humide tendance froide, c’est une zone protégée, la forêt primitive, elle répond au doux nom de laurissilva (ou forêt laurifère). Cette zone est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
L’hôtel Alto Lido mérite vraiment ses 4 étoiles, les chambres sont spacieuses, très silencieuses, refait à neuf il y a 2 ans il est d’une propreté exemplaire. La nourriture est d’excellente qualité et variée. Le vin est bon et à volonté (avec modération).
Le lundi 27mai, après une nuit réparatrice, notre guide Manuela va nous faire découvrir le tour de l’ouest de l’île. Le soleil est au rendez-vous, nous prenons la direction de Camara de Lobos, pittoresque port de pêche, sur son quai en pente, en plein soleil, reposent des bateaux aux couleurs éclatantes, rouge, jaune, bleu…. Sur le pont de quelques bateaux, des petits requins, des roussettes, sèchent au soleil sur des fils entre les mâts comme de glorieux trophées. Souvent ce vieux quartier avec son port est représenté sur les cartes postales.
Nous reprenons la route pour un arrêt à Cabo Girao, l’une des plus hautes falaises d’Europe (580m), où une plate-forme en verre surplombe la mer, vision impressionnante. Nous « filons » façon de parler, car ici c’est la Corse en pire, les routes sont très sinueuses et étroites, (heureusement que nous avons Fernandino, le meilleur chauffeur du monde) vers la station balnéaire de Ribeira Brava, en direction de Ponta Do Sol, région de bananes, de cannes à sucre, de vin, et de fruits. Une halte à Ponta Do Sol se justifie par son charme, sa tranquillité, un ensoleillement maximum de Madère et sa spécialité pâtissière. Le front de mer a été aménagé en une plage de gros galets protégée par deux digues en béton. Il fait un temps magnifique mais il faut repartir…
En quelques kilomètres, par des routes sinueuses et étroites, nous allons passer du niveau de la mer au plateau de Paul da Serra, mais avant, nous traversons une végétation luxuriante, des bruyères géantes, des genêts au jaune éclatant des bois d’eucalyptus imposants. Arrivés au plateau de Paul da serra, c’est une étendue plane à 1400m d’altitude, nous traversons un brouillard impressionnant, le vent très fort, pousse les nuages dans une danse effrénée et vertigineuse, nous sommes littéralement envahis. Ce qui donne à l’endroit un caractère surnaturel. C’est l’endroit où convergent les eaux qui alimentent nombre de rivières et de « levadas » de Madère. C’est le bassin de rétention le plus important de l’île. Nous arrivons à Porto Moniz village de pêcheurs, connu pour ses piscines naturelles creusées dans les rochers de basalte noir. Et c’est au restaurant le « Cachalote » que nous prenons le repas, soupe, poisson (filet de sabre) ou viande, aiguiseront nos papilles.
PORTO MONIZ
Nous continuerons pour rejoindre le col d’Encumeada (1007 m) qui offre un panorama époustouflant sur l’ensemble de l’île. Retour à l’hôtel.
Mardi matin, découverte de l’artisanat traditionnel de la vannerie à Camacha, c’est la plus grande fabrique de la région.
Puis balade pédestre le long des « levadas », canaux d’irrigation qui serpentent la montagne sur plus de 2000 kms, mais pour nous, la levada Do ValeParaiso « vallée du paradis » environ 6 kms s (2h30 avec arrêt café) suffira pour notre bonheur. Par un petit sentier d’accès facile, serpente un canal, l’eau y est claire et joyeuse, à son chuchotement répondent les chants des oiseaux, la végétation et les fleurs nous interpellent en permanence, nous sommes en osmose totale avec la nature. Direction maintenant vers Eira do Serrato où un repas délicieux nous attend.
Comme nous sommes en excès pondéral, nous allons essayer de brûler quelques calories en gravissant les nombreuses marches qui nous mènent au belvédère culminant à 1094 m. La vue est prodigieuse, devant nous, un grand cirque de montagne où s’est blotti tout au fond, le village de Curral das Freiras « le refuge des nones ». On se croirait devant une maquette en 3D. Nous descendons vers « le pico des Barcelos », qui offre une très belle vue panoramique sur la ville de Funchal. Pour nous remettre en jambe, nous visitons le jardin botanique, véritable poumon de la capitale, il offre une magnifique vue sur la baie. Ses 6 hectares mettent à l’honneur l’héritage botanique de l’île. Nous suivons et écoutons Manuela qui possède une culture botanique illimitée. Ici à ma droite, l’oiseau du paradis qui semble faire la cour aux belles orchidées, à ma gauche, « la Russélie », plante corail d’un rouge brillant, plus loin, le « lestreptosolen jamenosil », arbuste persistant aux fleurs voyantes qui changent de couleur et passent du jaune à l’orange… bon là…..je pense que vous êtes comme moi, vous avez quelques lacunes en botanique alors faites comme moi, achetez un livre sur la flore pour les « Nuls » !..... Avant de sortir de cette composition florale géante, nous posons pour la photo de groupe.
Le soir, soirée disco à l’hôtel….
Mercredi 29 mai, suite à notre retard à l’atterrissage, il a fallu réorganiser nos visites, rationaliser les excursions. Par conséquent, on se retrouve avec une journée libre. Le groupe se disperse quelque peu, par petits groupes, ils partent soit visiter les musées (Frédérico de Freitas, splendide), soit faire un safari en 4x4 dans la partie centrale, à l’intérieur de l’île, soit visiter la vielle ville…. Le matin, pour nous, (une quinzaine de personnes) la visite guidée du jardin tropical Monte Palace, riche de 10.000 espèces de plantes différentes, que nous avons choisi fut remarquable. Etangs, allées couvertes, jardins orientaux, jardins d’art, bassins à la japonaise que l’on traversait en sautillant de dalle en dalle, même que notre ravissante japonaise « made in Breizh », y perdit pied, et fit un « plouf » remarquable. C’est ce qu’attendait le « Vilain » caméraman derrière, qui n’a pas manqué d’immortaliser la scène.
Ce jardin, qui a vue sur la baie de Funchal, est d’un calme reposant. Ils y poussent 60 des 72 espèces connues de cycas au monde (genres palmiers). Les « koï fish » famille des carpes qui pèsent entre 100g et 10kg peuvent vivre jusqu’à 100 ans, ils illuminent les plans d’eau. 40 oliviers remarquables, vieux de plus de 2000 ans (19 après J.C !!), ont encore fière allure (quelques rides seulement). Si le bouddhisme nous prédit la réincarnation, je veux bien être un olivier !!. Nous visitons également la collection minérale du richissime Madérien José Barardo, elle est impressionnante.
Jardin tropical de Funchal
L’après- midi, nous sommes 6 personnes à prendre le taxi pour une visite du vieux quartier de Funchal, on retrouve de nombreux amis du groupe qui déambulent dans les ruelles, visite de l’église St Vincent l’évangéliste, l’une des plus belles églises de l’archipel. Pour terminer notre chapelet, à quelques rues plus bas, l’église Santa Maria Major aux extérieurs baroques, au portail de lave noire, nous invite à lui rendre visite, comme il nous reste quelques perles à égrener, nous acceptons bien volontiers. En entrant, elle nous présente ses 4 peintures allégoriques aux cadres rutilants de dorures, elle nous fait signe de lever les yeux, car elle est fière de nous montrer son magnifique plafond peint en trompe l’œil. Chaque premier mai, c’est le départ d’une procession en l’honneur de Santiago Menor Saint patron de Funchal.
Cet après-midi se termine par la rue Santa Maria célèbre pour ses vieilles bâtisses du 17ème et 18ème siècles, avec leurs portes peintes, c’est l’art dans la rue, jolis tableaux en trompe l’œil.
Portes dans une rue de Funchal
Le soir, dîner et soirée folklorique au restaurant Estreito de Camara de Lobos, danses, chants et instruments de musique du folklore madérien. Au menu, des brochettes de bœuf format XXL, accrochées à des potences, aromatisées et cuites au feu de bois, très bonnes, et à volonté. Pour la danse, plusieurs « clients » furent choisis pour former de nouveaux couples de danseurs, quelle ambiance ! Le groupe folklorique parti, place au disco (Daniel notre maitre danseur peut être fier de ses « Claudettes » !).
Le programme de ce jeudi matin, visite guidée du marché Mercado dos Lavradores, tout en couleur et en senteur
Incroyables étalages de légumes, de fruits exotiques, de fleurs, et de poissons.
Le marché à Funchal
Puis direction le village de Monte, paroisse de Funchal situé à 500 m d’altitude.
Verte et verdoyante, elle possède un des plus beaux jardins de la capitale on y accède par une route étroite et pentue et par téléphérique. C’est le lieu touristique par excellence. On n’imagine pas Monte sans son église Notre-Dame du Mont, elle abrite la statue de Nossa Senhora do Monte, la vierge qui a pris Madère sous sa coupe d’après la légende.
Elle abrite également la tombe de l’empereur Charles 1er d’Autriche. Quelques marches en contre-bas, c’est le départ
Des fameux « Carros de Sestos », les traîneaux en osier, dirigés par deux hommes tout de blanc vêtus et couverts d’un canotier. Quelques téméraires passagers ont entamé la fameuse descente, nous les avons repris par le car à 2 km 500 plus bas (ils trouvaient que leur embarcation n’allait pas assez vite !).
Après l’effort le réconfort, un arrêt s’impose à la cave Pereira d’Oliveiras, une dégustation de différents vins de madère nous est offerte, nous avions le choix entre le sec, le demi-sec, le doux, le 5 ans d’âge, le 10 ans d’âge, quand je vous dis qu’après, la position debout est dangereuse… La cafetière chauffe et la carte bleue aussi…. Heureusement pour éponger ce breuvage, on nous a servi de petits carrés de gâteaux au miel.
Après le repas pris au restaurant de l’hôtel, nous avions rendez-vous à la marina, pour un embarquement sur la magnifique réplique de la caravelle « Santa Maria » de Christophe Colomb. Pendant 3 heures, nous nous sommes pris pour des aventuriers, mais des aventuriers à la peau sensible, car le soleil tapait si fort, que notre peau pris une tournure de crevette cuite ! nous sommes un peu déçus de ne pas avoir vu de cétacés, et aussi par le manque de commentaires de la part de l’équipage, sur l’histoire de cette expédition, et la dure vie à bord,… Quelques courageux (4 hommes et une femme) se mirent à l’eau, apparemment elle était à bonne température, car Il a fallu les rappeler pour monter à bord. Nous avons eu le plaisir de voir nager quand même une tortue de mer. Cette croisière permet surtout de se reposer, d’admirer le calme et la beauté des eaux bleues de la mer madérienne, et découvrir la côte escarpée de l’île, et les falaises impressionnantes de Camara de Lobos (600m). Avant de quitter la caravelle, l’équipage nous a offert, un verre de madère et un morceau de gâteau au miel.
Vendredi 31 mai, c’est le dernier jour de la visite de l’île, que le temps passe vite, nous partons faire le grand tour de l’est. Jusqu’à maintenant, j’ai mis l’accent sur le réseau routier très sinueux, qui nous permet de découvrir la zone primaire de Madère, mais de nouvelles infrastructures routières permettent de circuler du nord au sud et de l’est à l’ouest beaucoup plus rapidement, pour cela il a fallu creuser des centaines de tunnels (merci les fonds européens).
Direction le nord de Funchal, nous traversons le parc écologique, il constitue un héritage naturel de 1000 hectares particulièrement riches au niveau de la faune et de la flore. Il comporte quelques arbres rares natifs de Madère, comme le sorbier, le muguet et le laurier des canaries. Quelques bons virages à négocier et nous voyons surgir la montagne Pico do Arieiro à une altitude de 1818 mètres, avec au sommet le dôme tout blanc, vigie des communications de toute l’île. C’est le 3ème plus haut sommet avec des vues à vous couper le souffle, avec d’impressionnants paysages de gorges abruptes et de laves solidifiées. Poursuite vers le parc naturel Ribeiro Frio et son élevage de truites. Nous arrivons à Santana avec ses maisons triangulaires très colorées, en toit de chaume,c’est une région au sol extrêmement fertile, et ses habitants vivent presque exclusivement de l’activité agricole, céréales, fruits, légumes, vignes…. N’hésitez pas à rentrer dans une de ces maisons, pour 1€ on vous servira un excellent « poncha » dont la recette ne se dévoile pas trop. Notre choix, c’est un mélange de rhum agricole, de miel, d’épices, et de fruits de la passion. Nous pouvons témoigner : il est fait maison !.
Après s’être sustenté, à la terrasse du restaurant très fleuri, et devant une vue imprenable, séances de photos, souvenirs de notre séjour.
Avant de rejoindre Porto da Cruz, nous traversons un paysage pittoresque, dominé par Penha d’Aguia « le rocher de l’aigle ». Sa couverture verdoyante, culmine à 590 m. Arrivée à Porto da Cruz « port de la croix », minuscule village de pêcheur, qui s’est reconverti en station balnéaire, tout en conservant un certain charme ancien. Il possède une petite plage de sable noir, en poursuivant par la pointe, nous assistons à un cours à ciel ouvert de géologie. Le volcanisme est ici présent partout, orgues basaltiques, roches brûlées soufflées rougeâtres, sable ocre, .….. Nous terminons par l’ancienne distillerie de rhum. De La haute cheminée s’échappent des panaches de fumée, les machines qui broient la canne à sucre, fonctionnent à la vapeur dans un vacarme assourdissant, le jus marron qui sort des chaudrons cuivrés, est chauffé à plus de 100° et en haut des serpentins, le rhum sort à 75° !!
Il est temps de rentrer à l’hôtel, mais avant nous passons devant la pointe de "Sao Lourenço", déchiquetée, tourmentée, balayée de toute part par la mer.
Retour à Alto Lido par Machico, qui fut la première capitale de l’île.
Samedi 1er juin, « clap » de fin, il faut déposer les valises dans le car à 7h15, direction aéroport, pour un décollage à 9h30 sans problème. Arrivée à Nantes à 14h10, température extérieure 29°, nous attendons nos valises 30 bonnes minutes. Pendant ce temps depuis une heure, le car attendait sous ce soleil brûlant, nous montons à bord, notre chauffeur a beau pianoter sur la console, il nous informe que la « clim » ne marche pas !! En résumé, nous avons eu chaud à l’aller " sens figuré " et chaud au retour " sens propre " et, entre les deux, un petit PARADIS.
Ainsi se termine ce voyage qui sera pour moi, en tant qu’organisateur des voyages à l’international, le dernier d’une série de 10. Malgré les incidents pour cause « de force majeure » qu’il a fallu gérer au plus vite, ma grande satisfaction, aura été de trouver un groupe, compréhensif, solidaire et d’une grande empathie. Comme il est coutume de le dire, c’est dans la difficulté que les liens sont les plus forts. Dans tous les voyages, j’ai retrouvé ces valeurs (ponctualité, solidarité, convivialité), autrement, je n’aurais pas pris un CDI de 10 ans… Mais ce dernier voyage est particulier.
Merci à vous toutes et à vous tous, mes fidèles compagnons de voyage, de m’avoir fait confiance.
Je vous souhaite encore de beaux voyages avec l’ANR56.
Bon vent… pas trop fort quand même. KENAVO… A bientôt….. On se reverra
Bien Amicalement
Bernard Le Vilain
N'oublions pas de remercier Bernard car:
- il n'a pas cessé de nous mettre en boite
- il a passé beaucoup de temps au téléphone pour assurer le bon déroulement des voyages. Ici, en conversation avec la guide Manuella (interprétation très libre de la réalité)
Un grand merci à toi Bernard pour nous avoir concocté de merveilleux voyages avec efficacité, dévouement et gentillesse. Nul doute que tu resteras un membre très actif au sein de l'ANR56.
Mise à jour du 03/10/2019 :
voir le film "officiel" de ce voyage ==> ICI