de Bernard Le Vilain - Lorient

Marche du mardi - Gestel

Un peu d’histoire… en marchant

Aujourd’hui mardi 9 novembre, Les vacances étant terminées, le groupe s‘étoffe nous sommes seize marcheurs (ses) prêts à découvrir la campagne Gestelloise.

Le départ commence à l’entrée du domaine paysager du Lain qui est une ancienne propriété noble qui s’étend sur 24 hectares. l’ensemble du parc est devenu propriété de Lorient agglomération en 1995.

Nous passons devant le manoir central, dont seule la façade demeure aujourd’hui, date de la fin du 19ème siècle. Les ruines visibles sont la conséquence d’un incendie en 1992.

Pour la petite histoire, après plusieurs reprises, ce château fut racheté en 1872 par un certain Théophile Violet de Breil, inspecteur général des Ponts et Chaussées qui participera à la création de la voie ferrée Nantes – Landerneau.

Nous contournons cet emblématique parc et arrivons sur les contours du golf de Quéven. Pour continuer notre chemin un obstacle se présente il faut franchir un ruisseau assez large avec beaucoup d’eau et en guise de passerelle, une planche de trois mètres de long pour vingt cm de large légèrement branlante. Je crains le pire, car j’ai en mémoire une certaine Dominique qui à Madère nous avait fait un numéro d’équilibriste raté!!

Avec prudence et avec l’aide de quelques chevaliers galants nous passâmes sans encombre…. ouf!!!

Quelques encablures plus loin nous arrivons sur un vaste terrain verdoyant et arborée.
Au milieu se dresse un imposant puits circulaire autrefois compris dans un mur d’enclos.
Nous profitons pour faire la pause photo .
Marche du mardi à Gestel - le 09 mars 2021
 

Ce domaine à une histoire particulière, car il fait partie du château de Kerruisseau dont on peut encore voir ses vestiges, les ruines des caves, le mur d’enceinte et les grilles. Il fut réquisitionné par les officiers allemands qui en feront un lieu de villégiature. En août 1944, surpris par les alliés, ils quitteront les lieux en y mettant le feu.

Pour terminer mon récit, je dois rappeler notre performance de la traversée du ruisseau, car au retour nous avons croisé un groupe de trois personnes et sur les trois une est tombée à l’eau son jean avait fait office d’éponge et visiblement il n’avait plus sa couleur délavée !